Cannabis, chanvre, weed ?
Tout le monde a déjà entendu parler de chanvre, de haschich, de « beuh » ou encore de « weed ». Ces termes, plus ou moins valorisants, définissent tous une seule et même chose : le cannabis. Pourtant, bien que nous en ayons toutes et tous une certaine connaissance, savons-nous réellement ce qu’est cette plante ? De quoi est-elle composée ? Quels sont ses effets sur notre corps et notre esprit ? Et surtout, devons-nous nous en méfier ou, au contraire, s’y intéresser ?
Le cannabis est une plante originaire d’Asie centrale et d’Asie du Sud ayant un effet notoire sur notre métabolisme. Elle est divisée en trois sous-espèces bien distinctes : sativa, indica et ruderalis et est constituée de plus de 60 cannabinoïdes (famille de molécules agissant sur notre organisme), dont les deux principaux sont le THC et le CBD.
THC et CBD, qu’en est-il ?
La différence entre le THC (Tétrahydrocannabinol) et le CBD (Cannabidiol) n’est pas des moindres. En effet, bien que leurs structures moléculaires soient proches, chacun de ces composants du cannabis a une fonction particulière et indépendante l’une de l’autre. Le THC, par exemple, (cannabinoïde le plus étudié jusqu’à aujourd’hui) provoque un effet psychotrope sur tout être humain. Lorsque nous en consommons, nous ressentons une certaine sensation d’ivresse et d’euphorie qui nous distrait de la réalité et des effets secondaires, comme la paranoïa, peuvent être observés.
Le CBD, quant à lui, est utilisé comme cannabinoïde thérapeutique aux multiples vertus. Effectivement, même s’il est moins présent que le THC dans le cannabis, ce composant aide à traiter de nombreuses choses, telles que : les convulsions, les inflammations, l’anxiété, les nausées, la schizophrénie, la dystérie, les troubles du sommeil et les crampes. De plus, il permet de ralentir la croissance des cellules cancéreuses, de diminuer l’acné et l’eczéma, de ralentir le vieillissement de la peau et il peut même être utilisé comme complément alimentaire (car il possède de nombreuses vitamines, minéraux et omégas).
Consommation du CBD
Jusqu’à aujourd’hui, aucun impact néfaste n’a été relevé suite à la consommation de CBD et la sensation relaxante qu’il procure n’implique pas d’effet psychotrope. En effet, le composant est très bien toléré par le corps humain, qui assimile ses vertus par deux principaux récepteurs cannabinoïdes. D’une part le CB1, présent dans les os, les muscles, la masse grasse, la peau, les articulations, se concentrant dans le système nerveux, et plus précisément dans la mémoire, les émotions et la sensation de douleur. D’autre part le CB2, qui se concentre dans la rate et plus précisément dans les cellules immunitaires.
En outre, le CBD possède plusieurs terpènes (hydrocarbures naturels) aux vertus non négligeables. Il y a, par exemple, le myrcène, qui est employé en tant qu’antispamodique, bactéricide, sédatif et anxiolytique ; le limonène, utilisé comme antiseptique, relaxant musculaire et antitumoral ; et enfin le linalol qui sert d’antalgique, anti inflammatoire, sédatif et antifongique.
Concernant la façon de consommer le CBD, il en existe trois manières différentes : la vaporisation (par voies aériennes), l’ingestion (par voie orale) et l’application cutanée (par voie externe). De ce fait, il existe de nombreux produits dérivés tels que les huiles, crêmes, gélules, thés, etc.
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De nos jours, et bien que les recherches sur le CBD soient moins avancées que celle sur le THC, cette molécule ne cesse de convaincre de plus en plus de personnes, son usage n’ayant pas d’effet secondaire néfaste. Comme Thérèse David, gérante d’une firme de communications, qui a adopté depuis quelques années ce moyen de médication pour réduire les douleurs qu’impliquait sa chimiothérapie, de nombreux individus se laissent chaque jour séduire par les grandes vertus et les multiples possibilités de consommation du cannabidiol.
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Soulager sans intoxiquer, détendre sans shooter, le CBD serait-il le nouveau remède capable de nous procurer un réel réconfort, sans nous couper de la réalité ?